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"Emile Bitar... Il représentait
une nouvelle classe politique, une génération, une école, une noblesse, la noblesse de ceux qui sont sortis vainqueurs
de leur expérience au pouvoir, la noblesse de ceux qui n'ont pas cédé aux tentations lors de leur passage au gouvernement,
la noblesse du refus véritable, le refus de la violence, le refus du recours à la violence, le refus de voir la
violence s'insérer et pervertir toute chose. Cette noblesse représentée par Emile Bitar aurait dû être, et elle
doit être, le chemin vers l'avenir du Liban."
Ghassan Tuéni, ancien ministre, président des éditions An Nahar, texte intégral
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Professeur Emile Bitar (1931-1988) |
"La noblesse de ceux qui n'ont pas cédé..." |
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Le regard d'un caricaturiste sur Emile Bitar, "le plus incorruptible des Libanais" |
«Force
de caractère, détermination, entêtement et sacrifice dans l'intérêt public, honnêteté, telles sont les qualités que je retrouvais
en lui. Emile Bitar oeuvrait comme si le sauvetage du Liban de toutes les calamités qui se sont abattues sur lui depuis l'époque
des ottomans et du mandat français incombait à lui et à lui seul. Il portait en lui la grandeur des cèdres.»
Edouard Honein, ancien ministre, texte intégral
Emile Bitar était l'exemple, le symbole, la quintessence de l'intégrité, de l'honneur, de la dignité, de l'engagement au
service des intérêts nationaux. Ce sont ces qualités qu'il a démontré en tant que ministre. Dans ce gouvernement et avant,
Emile Bitar était la voix phare de la jeunesse libanaise, la voix qui portait, qui symbolisait, qui exprimait dans leur profondeur
les aspirations, les craintes et les espoirs de la jeunesse. Emile Bitar fut l'exemple de l'homme d'Etat qui étudiait ses
dossiers avec le plus grand soin, avec sérieux, avec rigueur scientifique, avec la responsabilité d'un Homme d'Etat qui place
l'intérêt du peuple et l'intérêt de la Nation au dessus de tous les intérêts personnels et catégoriels. Pour toutes ces raisons,
Emile Bitar était le premier leader populaire dans cette période, et il demeure jusqu'à nos jours la référence et la figure
la plus populaire. Car dans le long registre de ceux qui ont occupé des postes de responsabilité, et j'en
suis un, nous pouvons très rarement citer un nom qui brille et se distingue. A part Emile Bitar qui fait partie de ceux, très
rares, qui viennent effacer de l'histoire des gouvernements libanais toutes les tâches et les indignités, et elles sont fort
nombreuses, et permettent ainsi de sauver l'honneur d'une génération politique toute entière.
Marwan Hamadé, ministre, texte intégral
Emile Bitar était le premier homme
qui a tenu au peuple libanais un langage de vérité.
Samir Atallah, journaliste,
politologue, texte intégral
« Emile... Tu as été le seul Libanais que je connaisse
à faire l'unanimité autour de toi. Aucun son de cloche discordant n'est venu ternir cet exemple que tu as forgé, en un demi-siècle
de vie. Aujourd'hui je voudrais dire à ceux qui ne t'ont pas connu ce qu'a été Emile Bitar. Cest à l'intention des futures
générations de Libanais que je destine ce message. Afin quelles puissent puiser, à ton exemple, leur ligne de conduite. Sur
chacun des parcours de ta vie, il faudra puiser et diffuser ton message, pour que le Liban de demain puisse produire d'autres
Emile Bitar.»
Lucien Dahdah, ancien ministre, texte intégral
"Ministre, la grande presse et l'audiovisuel l'avaient
soudain découvert. Il s'est plié de bonne grâce, avec une souveraine sobriété, à leurs exigences, dont il a fini par s'amuser.
C'est durant ces années de la traversée de la jungle, -comme il aimait à dire-, que l'on a vu l'homme d'Etat redoutable et
redouté percer sous le savant. On n'oubliera pas de si tôt ses postions inébranlables quant sa conviction était fondée. "
Fouad N. Boustany, président de l'Ordre
des médecins,
Emile Bitar, Un pur dans la jungle, L'Orient le Jour, texte intégral
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